CRAD STUDIO

Je vous salue,

Ce Weblog est le témoignage anonyme d'un propriétaire et une mise en garde sur le choix d'un locataire. J'avoue que c'est aussi pour moi un défoulement psychologique après cette mésaventure. C'est aussi un témoignage sur la folie de nos contemporains et sur le non-respect de la propriété d'autrui. Voici maintenant quelques temps, je louais mon joli petit studio de Namur (en Belgique francophone) à une personne, d'une cinquantaine d'années, qui me paraissait des plus sympathique. Cette personne affirmait alors qu'elle était un(e) riche pensionné(e) et qu'elle n'avait aucun problème d'argent. Je n'ai rien vérifié, ce fut une erreur de ma part. Le studio en question « était » superbe, une achitecte d'intérieure des plus connue avait été engagée. Nouvelles tentures et revêtement de sol, éclairages de type halogènes neufs, peintures murales, ect. Ce bien est situé dans un building d'appartements multiples avec une concierge, un ascenseur, des caves et des greniers privatifs. Après quelques mois de location, la gérance de l'immeuble m'écrit pour me signaler que de mauvaises odeurs s'échappent du studio de B., mon locataire, que ses voisins immédiats se plaignent de senteurs pestilentielles et que de grosses mouches bleues virvoltent dans le couloir du building… Après quelques tentatives infructueuses pour rencontrer B. chez lui/elle, c'est la découverte ! Cette personne était financièrement dépendante de l'aide sociale publique et surtout très malade... 

Elle vivait au milieu d'ordures ménagères, d'excréments et de vieux journaux et dormait sur une paillasse imbibée d'urine, depuis des mois. L'odeur était insupportable. Un animal n'aurait pas survécu dans un environnement aussi répugnant. Après une intervention plus que tardive des services de la ville, B. fut hosptalisé(e) pour septicémie et interné(e) dans une maison de repos sociale. J'ai engagé de coûteuses poursuites contre cette personne avec avocat et je n'ai absolument rien récupéré tant au niveau financier qu'au niveau moral. J'ai du remettre le studio au neuf avec des frais importants. B. était protégé(e) par l'aide sociale et ses juristes. Cette histoire est résumée mais elle est authentique. Vous trouverez sur ce Weblog les photos du studio après le passage de B.

Je vous laisse seuls juges et vous souhaite un bon appétit.

Je vous remercie de votre visite.